D’après le roman de
Panayotis Pascot

Adaptation et mise en scène
Paul Pascot

Avec
Roméo Mariani et Yann Pradal

Collaboration à l’adaptation
et assistanat à la mise en scène
Marguerite de Hillerin

Scénographie
Christian Geschvindermann

Création lumières
Dominique Borrini

Musique et création sonore
Léo Nivot

Costumes
Clément Desoutter

Regard chorégraphique
Shanti Mouget

Pillow Lava et Bon-Qu’à-Çà
En accord avec le Théâtre de la Porte Saint-Martin

Le texte est publié aux Éditions Stock.

 

La prochaine fois
que tu mordras la poussière

 

Si tu colles ton doigt
sur un miroir, le doigt en réflexion
ne touchera jamais ton vrai doigt.

« Si tu colles ton doigt sur un miroir, le doigt en réflexion ne touchera jamais ton vrai doigt. Tu peux regarder de plus près, il y aura toujours un tout petit écart, un millimètre d’écart. Peut‐être que c’est ça, que j’ai toujours un millimètre d’écart, que tout me frôle, passe tout près mais ne me touche jamais.
Il va bientôt mourir et je tiens ce « millimètre d’écart » de lui. Évidemment c’est une protection et il faut apprendre à ses enfants à se protéger aussi. Lui résiste face à la pénétration. Quand il sent que ça commence à rentrer, qu’il est sur le point d’être touché, d’être vulnérable. Il se lève et il part. Il quitte la pièce et un peu plus la vie par la même occasion. »

Dans le miroir d’une salle d’attente d’hôpital, face à son fils, le père réapparaît.
Des deux, qui sera le prochain à mordre la poussière ?

 

Prochainement en TOURNÉE